Définitions de croissance : Processus par lequel un organisme augmente en taille ou en quantité de matière vivante. (Biologie) Accroissement soutenu sur une longue période des biens et services produits par une économie, visant à améliorer les conditions matérielles d’existence des populations. (Economie)
J’ai très envie d’ajouter : Accroissement soutenu sur une longue période des échanges entre organismes vivants, visant à améliorer leurs conditions mutuelles d’existence. Animaux, plantes, humains : tous existent sur le même territoire et sont faits pour assurer la survie de leur espèce. Tous n’ont pas les mêmes capacités et talents – mention spéciale pour le blob. Mais même les virus les plus virulents ne peuvent survivre s’ils éradiquent tous leurs hôtes.
Au-delà du développement personnel qui vise à la transformation de soi, pour devenir une « meilleure version de soi-même », les démarches pour se reconnecter à soi, aux autres et au vivant se multiplient. Elles répondent toutes à un même besoin : retrouver du sens, un sens ou le sens de la vie.
Car la période que nous vivons nous éloigne et nous coupe de plus en plus de ce vivant, trop aléatoire et désordonné pour être performant. Mais ô combien robuste pour avoir réussi à survivre malgré les innombrables crises depuis leur apparition sur Terre. Merci à Olivier Hamant de nous le montrer aussi clairement.
Pourtant, nous en faisons partie de ce vivant, viscéralement. Et à des degrés divers, nous ressentons cet éloignement. Déphasé, hors sol, vide, coupé de soi, déraciné, pas ancré… Les expressions pour traduire ce ressenti sont variées et plutôt parlantes. Et la consommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ne faiblit pas, en France comme ailleurs.
Lorsque nous nous sentons impuissants dans un environnement qui ne nous convient pas, quels sont les mécanismes qui nous bloquent ? Lorsque nous décidons de faire autrement, quels sont les mécanismes qui nous freinent ou au contraire nous poussent et nous soutiennent ?
Au-delà des faits, nos ressentis et émotions viennent de nos croyances, individuelles et collectives. Nos croyances viennent de ce que nous (et nos ancêtres) avons vécu. Le passé teinte le présent, donc influe sur la perception de notre capacité à agir pour l’avenir. Or nous ne pouvons agir qu’au présent, ici et maintenant. Lorsque nous avons l’impression que notre histoire se répète, comment pouvons-nous sortir de cette boucle temporelle ?
Identifier ces mécanismes et mieux les comprendre pour pouvoir agir malgré eux ou grâce à eux.
Voilà l’objectif ambitieux de ce site modeste.