Observations

Voici ce que je retiens de mes explorations intérieures :

Agir

Certains jours, le réel semble s’adapter à mes plans.

Faire à partir de l’énergie et de l’élan présents, sous peine de franchir ses limites, de mal faire ou de faire pour rien.

Faire à partir de l’énergie et de l’élan présents nourrit ma joie et me donne de l’énergie, ce qui me permet de faire plus et mieux qu’en me forçant.

Avoir l’air de est assez simple, finalement. Etre demande plus d’efforts. Quelle est mon intention ?

Bien / mal

Le négatif et le positif s’entremêlent comme le yin et le yang. Ce qui me gêne aujourd’hui peut m’être utile demain.

Changer / Faire autrement

Innover c’est faire autrement. Rompre c’est s’affranchir de ce qui est habituel, connu. La nature est souvent contre-intuitive. Revenir aux besoins essentiels et observer la nature pour innover sans détruire le vivant.

Rester dans une zone connue que l’on sait inadaptée est une solution de facilité, un non-choix, qui peut s’avérer très coûteux à moyen ou long terme. Comme le coût n’est pas directement perceptible, notre cerveau ne le prend pas en compte dans le calcul coûts / bénéfices. Et par mesure d’économies d’énergie, décide de ne rien changer.

La peur est un puissant moteur pour rester immobile, s’activer sans avancer. En être conscient ne suffit pas. Savoir que la peur grandit lorsqu’on la fuit aide à avancer vers ce qui fait peur.

Connaissance et écoute de soi

Pour bien (se) comprendre, il faut apprendre a (s’)observer, donc à (s’)écouter.

La folie serait de n’écouter que les voix des autres.

Il est vain de chercher en dehors ce que l’on a en soi – à condition d’en être conscient.

La peur de se rendre visible est un blocage puissant quand il active une fonction de mise en sécurité. Et ce type d’héritage est imposé. Mais nous avons le pouvoir de le remettre à sa place. Comment ?

Dire et non-dits

Si les mots peuvent blesser, les non-dits peuvent peser très lourd et se transformer en piège

Elan vital

Nous ne manquons pas de ressources et notre élan vital est toujours là. Parfois nous en perdons juste le chemin, comme perdus en plein brouillard.

La vie est un cadeau et nous apporte son lot de surprises. Mieux vaut savoir les attendre et les accueillir lorsqu’elles se présentent.

Savoir donner ce qui est vivant en soi, même sans certitude que cela sera utile. Et partir du principe que ce don a une valeur pour qui en a besoin.

Emotions

Je ne contrôle pas mes émotions, je les accueille pour entendre le message qu’elles m’apportent. Ma tristesse dit qu’une chose qui m’était précieuse est terminée.

Je suis sereine lorsque je m’accepte telle que je suis.

Ma joie est mon indicateur clé : en s’effaçant elle me signale un problème dont je dois identifier la cause.

Les émotions désagréables, tristesse, peur, colère, ne sont pas négatives et encore moins des signes pathologiques. Toutes les émotions portent un message qui a besoin d’être entendu. C’est un fonctionnement normal et sain.

Les émotions disent beaucoup des besoins à satisfaire et aident à identifier les actions à mener ou les décisions à prendre. Et savoir lâcher commence par savoir se foutre la paix quand le corps dit stop.

Interprétations du réel

Nos trois premières années de vie colorent l’interprétation de notre présent, donc notre vision du futur.

Nos croyances apparaissent comme des vérités tant que la vie ne nous a pas donné tort. Ce qui a peu de chances d’arriver si l’on ne prend pas le risque de temps en temps d’agir contre elles.

Limites et blocages

Mon interprétation donc ma pensée crée ma réalité et peut me bloquer ou me débloquer.

Si je me prépare avant, l’action spontanée sera juste lorsque l’élan se présentera.

Ma volonté ne suffit pas pour que mes plans se réalisent. Et je ne prête pas assez attention à ce qui ne va pas dans mon sens.

Nous fonctionnons tous essentiellement sur des automatismes inconscients et raisonnons a posteriori pour justifier nos décisions. En avoir conscience aide à accepter ses limites comme celles des autres.

Certaines choses ont besoin de temps pour prendre forme clairement. Comme un puzzle dont on n’aurait pas l’image.

Voix intérieures

A l’origine était le verbe. Ce que je me dis (de moi) conditionne mes relations, à moi et aux autres.

Pour maximiser nos chances de survie en appartenant au groupe, nous avons intériorisé des règles. Qui se rappellent à nous pour information, mais nous gardons notre libre arbitre.

Notre éducation et nos expériences passées nous amènent à intérioriser des jugements de valeurs, positifs ou négatifs. Qui vont influer sur la perception que nous avons de notre propre valeur. Pour le meilleur ou pour le pire. Là encore, nous avons notre libre arbitre.