Jour 24. Dimanche 9 mars 2025.
Je me sens complètement perdue avec mon projet multidimensionnel. J’ai un logo et un site à construire alors que j’ai toujours du mal à positionner clairement mon offre, que mon entreprise n’est pas créée et que je ne suis pas prête à lâcher mon boulot.
En parallèle, j’ai démarré ce projet de publication avec l’idée d’en faire un blog : 2ème site web, plus simple, à construire mais pas de logo ni de visuel.
Et je souhaite continuer à publier sur LinkedIn. Pour ça je peux partir de choses écrites ici mais je dois aussi poursuivre un axe clair et en rapport avec mon positionnement et ma stratégie… qui ne sont toujours pas définis.
Bref j’ai l’impression de tourner en rond. J’avance en élargissant les périmètres de mes cercles mais je n’ai pas encore visualisé le chemin à prendre. Donc je ne sais plus ce que je dois avancer en priorité.
Je pourrai aller tailler mes bambous dans le jardin. Voilà une action simple, qui doit être faite et qui me donnera le temps d’un recul manifestement nécessaire.
Mais avant, je vais regarder plus précisément les faits et mes ressentis.
J’ai compris que cet empilement d’actions me permet de retarder le moment où je rendrai visible et concret mon projet, m’exposant au risque d’être déçue du résultat. La procrastination est une fuite émotionnelle. Or j’ai peur. De m’exposer, d’échouer, ou pire de me décevoir. Cette dernière est la plus douloureuse, je la ressens vivement quand je m’y attarde. Donc je fuis ma peur. Ce qui aura pour conséquence de la faire grandir si Krishnamurti dit vrai. Krishnamurti. Pourquoi avons-nous peur ?
Cet empilement d’actions est aussi une manière d’avancer en parallèle sur de nombreuses actions que je devrai réaliser. Depuis début décembre 2024, mes actions produisent enfin du concret. J’ai créé du contenu que j’ai publié sur LinkedIn, j’ai un logo et une charte graphique, j’ai une routine d’écriture et de nombreuses idées reçues que je souhaite démonter. Je ne suis donc pas que dans la procrastination. Je dois maintenant organiser tout ça pour le rendre clair et accessible aux yeux du monde. La tâche est conséquente et mon temps libre limité. J’ai peur de ne pas y arriver.
J’envisage mon 2ème projet comme un bac à sable, un lieu d’expérimentation où tester sans risque ce que je veux faire le mieux possible sur mon projet principal. Pour être fière de ce que j’expose, pour ne pas échouer, pour ne pas me décevoir.
Je dois donc jouer dans mon bac à sable pour m’approprier l’outil et me faire la main. Gravir la 1ère marche en m’amusant.
Mais avant, je vais aller jouer au panda avec mes bambous.