De l’inconvénient d’être tenace

Jour 28. Jeudi 13 mars 2025.

Acouphènes, mal de tête, frustration de ne pouvoir être là où je sens que ça me pousse, dépit de voir d’autres concrétiser ce sur quoi je cale.

Et de nouveau cette sensation d’avancer avec le frein à main…

Plusieurs nuits de sommeil interrompu, agité alors qu’aucun sujet ne me stresse. A part ce trop plein de projets et d’activités parallèles à faire avancer. Et cette sensation, logique, que rien n’avance assez vite.

Je me dis que je dois apprendre à renoncer ou au moins à mettre en pause des activités qui me plaisent pour pouvoir me consacrer à celles que j’estime prioritaires.

Et je ressens un mélange de frustration (j’aime pas renoncer) et de culpabilité (ça va surcharger les autres) qui vient s’ajouter au dépit et à la honte de ne pas réussir à tout mener de front.

Autant dire que ce cocktail n’a pas bon goût.

J’ai beau me répéter que « Choisir c’est avancer » et « juste pour quelques mois », je sens que ça me résiste. Et je n’arrive pas à l’énoncer clairement aux intéressés.

Lâcher, moi ? J’y suis déjà arrivée, oui. Mais seulement brutalement quand je ne tiens plus, que mon corps ne me laisse plus le choix. D’abord il refuse de faire, puis il m’arrête si je persiste. Soudainement, ce qui est très inconfortable pour les autres personnes impliquées, j’en suis bien consciente. Et comme les signaux que je leur envoie avant ne sont ni clairs, ni suivis d’effets car je continue à tenir, alors ils ne voient rien venir.

Mon objectif ? Ne surtout pas arriver au stade où le corps refuse de faire.

Je vois deux options : apprendre à lâcher en creusant le nœud émotionnel qui m’en empêche et/ou trouver comment mixer mes activités pour faire du 2 ou 3 en 1.

Autrement dit, tenir compte de ce qui me met en tension pour agir sur le pourquoi et/ou sur le comment.

Et me foutre la paix pour ce soir si aucun élan d’agir ne se présente.