Jour 30. Samedi 15 mars 2025.
Aujourd’hui j’ai animé un atelier « peinture à la farine » pour lequel je n’avais qu’une personne inscrite.
Nous avons donc eu tout le temps de discuter avant, pendant et après l’atelier. Et de découvrir, sujet après sujet, que chacune détenait des connaissances très utiles voire précieuses pour l’autre.
Quel bonheur de vivre un tel échange, d’égal à égal, et de recevoir finalement autant que l’on a donné sans qu’il soit nécessaire de mesurer, ni de comparer !
Je suis convaincue que chacun d’entre nous a un parcours de vie différent, des apprentissages différents, des croyances différentes et des trésors à donner à qui est là pour les recevoir. Ce matin j’en ai eu la démonstration.
Parfois, le trésor est inconnu de celui ou celle qui le porte. Sa valeur ne se révèle qu’après avoir été donné, par celui ou celle qui le reçoit.
Et lorsque les coïncidences se font trop nombreuses, je commence à croire que le hasard n’y est pour rien. Je ne sais dire pourquoi ni comment, mais mes moments les plus « justes » apparaissent au lorsque je ne les attends pas. Hier matin j’en ai déjà eu la démonstration.
Lorsque je cherche à être dans le contrôle des évènements, je m’acharne, n’arrive à rien et me retrouve dans la confusion.
Donc si mes efforts ne produisent pas de résultat, si je finis par ne plus savoir où je vais, j’en déduis que le réel échappe à ma volonté de le contrôler.
Ne plus vouloir contrôler signifie lâcher prise. Or ce mot « lâcher » est un problème pour moi. Comment puis-je échapper à ma volonté de contrôler le réel ? D’ailleurs, est-ce vraiment possible ?
Je vais tester de revenir à mon élan du cœur, de repréciser clairement mon intention, et de rester ouverte à ce qui se présentera.
J’aime les surprises et les découvertes. J’ai hâte de voir le résultat.