Et de deux !

Jour 6 – Mercredi 19 février 2025.

Aujourd’hui je suis très fière d’avoir réussi à appeler une personne que j’ai assez peu côtoyé dans le cadre professionnel pour parler de mon projet et lui demander avis et conseils.

J’avais déjà procrastiné toute la semaine passée, tantôt par peur de déranger, tantôt parce que je ne savais pas trop quoi lui expliquer ni quoi lui demander. Finalement, le vendredi j’ai réussi à demander par mail un créneau horaire qui lui conviendrait, apaisant ainsi ma peur de déranger. Et cela me laissait le temps de mieux préparer.

J’avais noté le créneau, assez flou, dans mon agenda et préparé la discussion ce week-end.

Avec 1h30 de retard par rapport à l’horaire que je m’étais noté, je réalise que j’ai complètement oublié d’appeler. L’auto-sabotage en action.

Je saute sur mon téléphone et tente ma chance sans réfléchir.

Et devinez-quoi ? L’entretien s’est très bien passé et m’a permis d’obtenir des retours qualifiés sur mon projet. Projet que j’ai réussi à expliquer de manière assez claire.

Moralité, il y a un temps pour réfléchir, et un temps pour agir.

Et je constate avec curiosité et joie que je suis aussi capable d’agir sans réfléchir, au feeling, lorsque les conditions sont réunies. Et les conditions ont été réunies parce que j’avais pris le temps de réfléchir pour comprendre mes freins à l’action avant.

Cela commence à ressembler à une méthode : quand je cale devant l’obstacle, j’identifie pourquoi et je mets en place des stratégies pour limiter la cause. Ce qui me permet ensuite d’agir à l’instinct le moment venu.

Est-ce que ça marche à tous les coups ?