Jour 7 – Jeudi 20 février 2025.
J’adore l’innovation dans le sens de trouver comment faire autrement. Pas d’avoir toujours le produit dernier cri.
Est-ce que ce produit répond vraiment à un besoin ? Si la réponse est non, alors j’ai tout mon temps avant de le tester. Et je le testerai ponctuellement, uniquement lorsque j’aurai besoin.
Est-ce que ce produit me demande de renoncer à quelque chose d’important pour moi ? Si oui, je peux rester très longtemps sans le tester. Voire même je n’irais que lorsque je n’aurais plus le choix.
Dans le même temps, j’adore le caractère pérenne des objets et des lieux, construits pour durer. Pourquoi le vieux serait obsolète juste du fait de son âge s’il remplit sa fonction ?
Les nouveaux produits peuvent s’avérer moins fiables, plus complexes et plus sensibles à des variations extérieures.
Pourquoi aller de plus en plus vite pour courir dans une direction qui ne nous convient pas ? Pourquoi ne pourrait-on pas s’inspirer de la vie qui nous entoure et prendre le temps d’agir selon nos besoins profonds ?
Je viens d’écouter avec beaucoup d’attention le « Live – Syntropie en France : utopie ou réalité ? Avec Ernst Götsch – Dayana Andrade et Felipe Pasini »
Et j’y ai entendu ces phrases qui m’ont interpellée : Le seul parasite est l’être humain. L’eau, ça se plante. Le loup est un berger. Le travail ne devrait pas nous prendre de l’énergie mais nous en donner.
Et pour moi, l’innovation de rupture est là. Même si elle résulte de l’observation de systèmes vivants, pour tenter de l’aider au lieu de lutter contre.
Je veux moi aussi innover radicalement sur le plan humain, en m’observant pour tenter de m’aider plutôt qu’en luttant contre mes besoins et mes aspirations.